Didier Gonçalves
Auteur, Comédien, Metteur en scène
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1968-Mercredi 19 juin-18h05 : Je m'éveille. Le souci de représenter le monde sur scène vient de germer en moi et très vite, en à peine moins de vingt ans, je m'apprête à monter sur les planches. Ma mère en pleure et c'est à moi que le toubib file la raclée. L'injustice sera le combat de ma vie.
1971 : L'arrivée de mon cadet me consterne et je sombre dans une longue dépression d'1h45. Toujours pas comédien. Je m'impatiente.
1972-1978 : Rien. Un vide que l'Ecole freudienne n'a toujours pas sondé. Et donc bien en mal d'expliquer.
1978 : Enfin ! Dans moins de dix ans je serai comédien. Ma mère me rit au nez. En douce je torgnolle mon cadet. Le courage sera mon credo.
1982 (un mardi à 23h15) : C'est décidé, je ne sais pas quoi faire dans ma vie.
1998-2005 : Je mets en scène et joue Tchekhov, Ghelderode, Ribes, Courteline et Cormann. Pour me rendre intéressant. L'Ecole jungienne me contacte.
2008 : Vingt ans de théâtre. Mon cadet me rend la torgnolle. Je me rase le crâne et deviens fou pour interpréter Zidane. Mon geste passe inaperçu face à la crise mondiale des banksters.
2011 : J'envisage sérieusement de continuer à ne rien prendre au sérieux. À part l'essentiel. L'effrayante et stimulante étendue d'une journée de 24 heures. Ça donne du fil à retordre à l'Ecole freudo-jungo-clownesque.
2012 : La fin du monde selon les Mayas, qui s'y connaissent en extinction. Par solidarité précolombienne, l'optimisme me caractérise.
2014 et après: Je ne connais pas la suite.
J'enseigne en conservatoire, interviens en milieu scolaire, en médiathèques pour lectures publiques, Philo-Fables et autres Printemps des Poètes. J'ai perdu 12 kilos pour jouer Prométhée, appris le turc pour lire Pamuk, chanté italien pour du Prévert, fait de la figuration tv pour Marcel Bluwal (Jeanne Devere), Frank Apprederis (Le temps du silence), JD Verhaege (Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ?), Pierre Boutron (L'innocent), Arnaud Salignac (L'évasion de Louis XVI), joué dans la série Engrenages pour Canal+ et au cinéma pour Nabil Ben Yadir (La Marche).